Description Longue :
L’église, d’architecture ordinaire, ne se distingue pas des autres édifices religieux recensés dans les localités alentours, à l’exception toutefois de son clocher à 4 pans droit, peu courant dans un paysage fait de clochers comtois, dit à dôme à l’impériale. Le bâtiment ne fait l’objet d’aucune protection au titre des Monuments Historiques du fait de son intérêt architectural moindre. On notera que le projet d’aménagement en cours de l’ensemble du centre-bourg prévoit la mise en valeur de l’édifice. En revanche, une partie de son mobilier est protégé. Le maître-autel style Louis XVI, ses boiseries et la clôture de chœur en fer forgé ont fait l’objet d’un récolement par les services de la DRAC Franche-Comté en 2011. Ces éléments mobiliers sont classés au titre des Monuments Historiques depuis 1971. Enfin, l’autel secondaire (photo ci-dessous), datant de la fin du XVIIIe siècle et situé dans la chapelle latérale sud, est inscrit depuis 1980 à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques pour la qualité de son bois polychrome. L’église étant dédiée à Saint Rémi, évêque de Reims qui vécut aux Ve-VIe siècles, une partie de son iconographie lui est dédiée. Surtout connu pour avoir baptisé Clovis, Roi des Francs de 481 à 511, il est représenté sur plusieurs supports : un vitrail de la nef daté de 1896, une statue en pierre placée à l’intérieur du fronton surmontant le portail, et une peinture à l’huile du XVIIIe siècle située au-dessus du maître-autel. Dans les trois cas, une iconographie semblable est mise en place. En tant qu’évêque, Saint Rémy porte les attributs sacerdotaux caractéristiques, la mitre (coiffe) et la crosse (bâton pastoral). Il est aisément reconnaissable grâce à la sainte ampoule qu’il tient dans sa main droite (statue) ou qu’il s’apprête à recevoir de la colombe (vitrail et tableau). Selon la légende, la colombe représentant l’Esprit Saint a apporté sur terre la sainte ampoule contenant le saint chrême. Saint Rémy l’aurait utilisé pour oindre le front de Clovis au cours de son baptême. Cet acte fut par la suite renouvelé lors des sacres royaux. La sainte ampoule, conservée à l’abbaye Saint-Rémy de Reims sous l’Ancien Régime, fut détruite à la Révolution.
Conditions :
Accès libre
